Jack Barron et l’éternité

Jack Barron et l’éternité

Jack Barron et l'éternité
Jack Barron et l’éternité

À ma gauche : Jack Barron ! Ancien contestataire engagé. Aujourd’hui présentateur vedette du plus grand show télé d’Amérique. Une émission où l’on règle ses comptes en direct ! Pour lui, seule compte sa place. Il est prêt à tous les compromis pour la conserver. À ma droite : Benedict Howards ! Président de la Fondation pour l’immortalité humaine. Accessoirement, le premier immortel de l’histoire du monde. Il contrôle la mort, il ordonne donc à la vie. Avec un tel pouvoir, nul ne peut lui résister ! Alors, lorsque l’affrontement commence, il est sans merci : pouvoir ou média, lequel des deux l’emportera ? Ce qui leur manque : amour et humanité. Quelle place reste-t-il pour ces deux concepts surannés dans leur vie ?

Le pouvoir est le thème central de l’oeuvre de Spinrad : son acquisition, sa conservation, son emploi. Sa critique acerbe de notre société est à rapprocher de celle de John Brunner. Ce roman décapant a fait grand bruit lors de sa sortie en 1968 dans la revue New Worlds dont il a entraîné l’interdiction. –Laurent Schneitter

— Ce texte fait référence à une édition épuisée ou non disponible de ce titre.


Quatrième de couverture

Jack Barron est une icône de la télévision, un redresseur de torts moderne, le donneur de coups de pied au cul pour cent millions de gogos accrochés à leur écran tous les mercredis soir. Pour l’irrésistible présentateur, malgré la corruption, la pauvreté et la ségrégation, c’est le  » bizness  » qui compte avant tout… jusqu’à ce qu’il heurte de front les intérêts du tout-puissant Benedict Howards. Commence alors le feuilleton en direct d’un combat sans merci entre le pouvoir de l’argent et de la politique et celui des médias. Mais la lutte peut-elle être équitable lorsque l’immortalité elle-même fait pencher la balance ? –Ce texte fait référence à une édition épuisée ou non disponible de ce titre.

Ce roman de 1968 est assez abordable pour les non-initiés puisqu’il prend place dans un avenir prochain. Le mot « éternité » dans le titre est altéré puisqu’il s’agit d’immortalité. Le livre est surtout valable par le contexte politique et racial qu’il illustre avec beaucoup de force. Très loué par la critique américaine pour son audace et son courage, c’est un récit solidement construit et valable

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